Nîmes, dimanche 16 septembre
2 toros de Capea et 4 toros de Nuñez del Cuvillo pour
Lea Vicens : une oreille et une oreille
Juan Bautista : deux oreilles et deux oreilles
Sébastien Castella : deux oreilles et deux oreilles et la queue
Photo : Victoria Bordes
Grande matinée dominicale aux arènes de Nîmes. Léa Vicens, Juan Bautista et Sébastien Castella se sont tour à tout offerts une sortie en triomphe de l’amphithéâtre gardois. 10 oreilles sont tombées et le Biterrois repart même avec la queue de son dernier adversaire, demandée par des travées pleines à craquer.
Dans cette corrida mixte, honneur au Rejon pour débuter. Léa Vicens doit composer avec un toro d’El Capea fuyard à sa présentation mais réveillé après la première banderoilles. Le bon tercio sera suivi d’une Faena classique mais suffisante pour lui offrir le premier trophée de la course malgré un pinchazo. Son second adversaire débute comme le premier : en étant fuyard. Les quiebros pour poser les banderilles vont réchauffer un peu l’atmosphère mais son imprécision au cours de la faena amènera une pétition minoritaire devant laquelle le palco cède. Oreille.
Pour son dernier paseo de la temporada, Juan Bautista est appelé par le public à saluer après un hommage rendu par la ville de Nîmes. Quelques chicuelinas et un brindis à Simon Casas seront du goût du public avant d’entamer une faena qui est allée à mas, notamment portée par des naturelles de précision. Le recibir fait tomber deux oreilles généreuses. Son second est accueilli par des passes à la cape sans saveur. Faena compliquée et technique du maestro pour sa dernière à Nîmes. Un nouveau recibir pour conclure et lui accorder deux oreilles après avis.
Le triomphateur de la matinée est incontestablement Sebastien Castella. Ses débuts à la muleta genou à terre sont poursuivis par une main droite pleine de finesse. Il dessine des passes templées et conclu d’une entière. 2 oreilles.
Pour terminer la course, le Biterrois reçoit le Núñez del Cuvillo par de bonnes veroniques et se fait une frayeur en tombant. Qu’importe, quelques chicuelinas pour se redonner confiance, avant d’entamer une faena au centre du ruedo en appelant le toro. Le Français séduit et enchaîne les séries de naturelles et derechazos pour conquérir définitivement un public qui lui permet même d’obtenir la queue après une entière avec avis.
Maxime Gil