Madrid, jeudi 31 mai
6 toros de El Pilar pour
Juan Bautista : silence
Luis Bolivar : silence après avis
Juan Del Alamo : silence
Joaquin Galdos : silence
Luis David Adame : vuleta
Jesus Enrique Colombo : vuelta
La corrida d’El Pilar est décevante à l’occasion de ces 6 nations taurines. Manquant souvent de fond, juste de présentation dans l’ensemble, ces toros ont parfois posé des problèmes par leur comportement et leurs charges à mi-hauteur.
Juan Bautista représentant la France, reçoit discrètement le premier exemplaire d'El Pilar de la tarde. Il mène une lidia approximative. Le toro est réservé, sans transmission mais charge. La faena de l'arlésien est trop approximative et manque d'engagement face à un toro qui collabore sans excès d'implication.
Luis Bolivar, qui représente la Colombie, est sévèrement attrapé par son adversaire en entame de faena. Il frôle le drame avec un toro qui l'attrape au niveau de la chaqueta sans qu'il y est de coup de corne. Le toro charge avec force dans la muleta de Luis Bolivar. Le E Pilar, exigent et pas évident à manier, Bolivar réussit à lui donner deux bonnes séries sur la corne droite qui ne semblait pas être la meilleure. Faena valeureuse mais mal conclue. 1 avis
Juan Del Alamo, qui représente l'Espagne, hérite d'un toro d'El Pilar fade et manquant de transmission. L'espagnol tente de tracer une faena liée mais le manque de fond de son adversaire ne lui offre pas de grandes opportunités.
Joaquin Galdos, représente le Pérou, et reçoit le quatrième toro de la tarde. Bon quite de Luis David Adame. Le toro manque de moteur mais Joaquin Galdos trace une faena droitière intéressante avec des passages rythmés et avec transmission. Le péruvien fait l'effort et s'engage dans une faena qui va a menos face à un toro noble mais sans moteur. Il tue d'une demi-lame manquant d'efficacité.
Luis David Adame, représentant du Mexique, reçoit un cinquième bien présenté. Le toro est coopératif lors des premières séries ce qui permet à Adame de tracer les meilleures moments de sa faena. Peu à peu, le toro va baisser en intensité, avec des charges plus courtes. Le mexicain s'adapte en réduisant la distance. Il tue d'une entière efficace au second essai. Vuelta
Jesus Enrique Colombo qui réprésente le Vénézuela, accueille le dernier toro de l'après-midi par larga de rodilla. Il met le plus d'envie dans sa lidia. Colombo pose lui-même les banderilles pour un tercio inégal mais enthousiaste. Le jeune vénézuélien se montre décidé à la muleta, un peu trop même car il se fait secouer sans conséquence sur un trinchera. Il ne se résigne pas et continue d'essayer de tirer le maximum de son adversaire assez mobile. Il termine par une bonne série de manoletinas. Vuelta.
Jean Dos Santos