Bougue, samedi 5 mai 2018
3 erales de Iruelo et 2 de Tabernero de Vilvis (4e/5e) pour
Valentin Hoyos Calama (rouge et or) : silence et vuelta
Miguel Polope (blanc et or) : silence
Solalito (bleu cobalte et argent) : silence et une oreille
Album photos de Christian Sirvins ICI
1/2 arène. Temps changeant, ensoleillé et nuageux.
Le 24e bolsin de Bougue est remporté par le nîmois Solal Calmet « Solalito ».
Après une matinée de tienta bien disputée, Valentin Hoyos Calama (Salamanque), Miguel Polope (Valencia) et Solalito (Nîmes) se sont qualifiés pour la novillada finale. Rafael Leon (Malaga) et Jorge Molina auraient également pu être sélectionnés à juste titre.
Valentin Hoyos Calama reçoit avec justesse le premier Iruelo. Le salamantin trace une faena majoritairement droitière avec une bonne technicité. Il laisse de bons derechazos mais son travail manque de transmission. 1 entière.
Miguel Polope est le deuxième qualifié de l’après-midi. Sa faena monte en puissance au fil des muletazos. Peu à peu, il va trouver le sitio sur la corne gauche pour donner des naturelles relâchées face à un adversaire limite de force. Il est en difficulté aux aciers avec deux entières de côté enlevées immédiatement et une dernière en place.
Solalito accueille le troisième et dernier Iruelo avec beaucoup d’alegria. Le nîmois montre de la variété dans son toreo de capote avec une bonne série de farols. Il propose un tercio de banderilles correct. La faena est plaisante avec un torero qui transmet sur les deux pitons. Malheureusement, Solalito n’est pas en réussite à l’épée et perd tous le crédit de sa faena. Dommage pour lui.
Valentin Hoyos Calama et Solalito sont qualifiés pour la finale.
Le premier eral de Tarbernero de Vilbis, est pour Hoyos Calama. Le novillero espagnol se montre toujours discret à la cape. La faena prend peu à peu sur le public. Hoyos Calama trace des séries temples et justes techniquement. Bon travail en général de l’espagnol. Malheureusement, il n’atteint toujours pas sa cible à l’épée et perd un éventuel trophée. Vuelta al ruedo méritée.
Solalito reçoit difficilement le dernier de la tarde, très bien présenté. Tercio de banderilles inégal. Le début de faena est contrasté avec des passages liés et d’autres manquant de continuité. Peu à peu, le nîmois prend la mesure de son opposant traçant des séries plus abouties. Après une bonne estocade, il coupe la seule oreille de la tarde.
Jean Dos Santos