Madrid, lundi 5 juin
6 toros de Saltillo pour
Octavio Chacon : vuelta et salut avec ovation
Esau Fernandez : silence et silence après 2 avis
Sebastian Ritter : salut et silence après avis
Le premier Saltillo est bas et sérieux, dans le type de la maison. Le toro prend 3 piques inégales avec une bonne deuxième rencontre et une troisième où le toro montre des signes de manso. Le Saltillo est très bien lidié par Octavio Chacon, appliqué et juste dans son placement. Bon début de faena par le bas avec un toro qui répond bien. Chacon donne les meilleurs moments à droite avec transmission et courage. Plus difficile sur la corne gauche avec un toro sans grande option. 1 entière trasera longue d’effet pour conclure. Vuelta méritée pour Octavio Chacon. Vuelta posthume pour le toro en revanche incompréhensible.
Le second proteste dans la cape de Esau Fernandez, manquant de précision. Gêné par le vent, le sévillan se fait vite désarmer et propose une mauvaise lidia. 3 piques avec un toro qui se défend, manso et mal piqué. Esau Fernandez trace une faena périphérique et manquante totalement de maîtrise. En dessous.
Sebastian Ritter soigne sa réception face au 3e toro de la tarde. Manso, il est difficile à mener au cheval et le jeune colombien se retrouve vite en difficulté. Octavio Chacon fait son rôle de chef de lidia et aide son compère. Le colombien trace une faena qui manque de métier mais met son courage à contribution. Il réussit les meilleurs muletazos sur le piton gauche. Salut qui vient récompenser les efforts.
Octavio Chacon mène une nouvelle sa lidia d’une main de maître. Sur les deux premières rencontres avec la cavalerie, le toro protestent sous le fer. Il ne reste pas au cheval lors de la 3e rencontre qui ne durera que le temps de l’impact de la pique. Le toro est impossible, il coupe la trajectoire de sa charge et se montre menaçant à plusieurs reprises. Chacon essaye de faire le maximum. Salut avec grande ovation
Esau Fernandez n’arrive pas à redresser la barre face à son second. Difficile à manier et ne coopérant pas forcément, il met le sévillan à l’épreuve qui ne se montre pas vraiment déterminé. Il tue laborieusement écoutant deux avis.
Sebastian Ritter hérite du dernier dangereux, semant la panique à plusieurs reprises dans les deux premiers tercios. Ritter essaye de donner une faena mais le toro est vraiment impossible est passe prêt de corriger le jeune colombien.
Jean Dos Santos