Madrid, mardi 5 juin
6 toros de Escolar Gil pour
Rafaelillo : silence et silence
Fernando Robleño : silence après avis et silence
Luis Bolivar : silence et silence après 2 avis
Très décevante corrida d'Escolar Gil, totalement décastée, absente du tercio de pique, et sans aucun répondant dans le dernier tiers. Un lot mal présenté au niveau des armures, un comble pour cette ganaderia !
Le premier toro d'Escolar Gil, mal présenté, est bien reçu par Rafaelillo dans un capote autoritaire. Le toro prend deux piques sans fond. La faena est exécutée face à un toro fade et court de charge, n'offrant aucunes options à Rafaelillo.
Le 2e de la tarde, juste de présentation, prend deux piques sans s'impliquer sous le fer. Dans le dernier tiers, le toro ne transmet pas. Fernando Robleño trace une faena volontaire donnée par le bas avec autorité. Le madrilène est clairement au-dessus de son opposant et réussit à tirer quelques muletazos qui transmettent.
Le 3e de la tarde, légèrement mieux armé mais sans éclat. Difficile à manier à la cape, le toro est ensuite mal piqué à deux reprises et ne s'implique pas. Le toro est une nouvelle fois un peu fade mais avec de la noblesse dans ses charges. Des charges sans transmission dont Luis Bolivar doit se contenter malgré une réelle implication.
Le 4e toro de l'après-midi est le mieux présenté de la tarde mais il reste bien loin des standards de la ganaderia. 2 piques. Court de charge et sur la défensive, il n'offre aucunes options à Rafaelillo bien mal loti lors de cette San Isidro 2018. Rafaelillo est inégal dans sa prestation mais reste tout de même impliqué.
Le 5e Escolar Gil prend lui aussi 2 piques sans fond. Le toro est mal présenté et manque de mobilité dans le dernier tiers. Fernando Robleño essaye tant bien que mal de tirer des muletazos décousus. Sans options.
Le dernier toro de la tarde est très bien reçu à la cape par Luis Bolivar. Le toro met la tête dans le capote avec force. Il va à la rencontre de la cavalerie à trois reprises avec quelques signes de bravoure lors de s'élancer. Hélas, il ne pousse pas beaucoup. Lors de la faena, le toro manque vite de moteur. Luis Bolivar extrait 2 bonnes séries de naturelles qui portent sur le public. Le colombien conclut d'une entière très engagée mais sans efficacité. Il a recours à plusieurs reprises au descabello.
Jean Dos Santos