La Brède : Triomphe de Daniel Luque et Jesus Enrique Colombo

La Brède - Samedi 23 juin
Toros de Fuente Ymbro pour

Daniel Luque : silence et deux oreilles

Tomás Campos : silence et silence après un avis

Jesus Enrique Colombo : deux oreilles et une oreille

Album photos : Christian Lamoulie

6 piques.

Le lot de Fuente Ymbro, juste de présentation, de jeu divers, a vu Daniel Luque et Tomas Campos sortir a hombros avec respectivement deux et trois oreilles.

Le lot de Fuente Ymbro était bien présentés pour une arène de troisième catégorie, d'armures diverses et nobles en général. Daniel Luque remporte le premier trophée Alain Briscadieu, en mémoire de celui qui a créé les toros à La Brède. Un trophée remis par son fils, Antoine Briscadieu, un trophée qui fait suite à une magnifique faena. Une faena qui fera date dans les petites arènes girondines, les plus au nord du département.

Daniel Luque révéla toute sa technique lors de cette tarde, tandis que Jesus Enrique Colombo montrait son entrega avec ses largas de rodillas, banderilles et toutes les petites choses qui font monter la tension dans le public. Tomas Campos s'est montré en retrait comparer à ses compagnons de cartels, ceci peut peut-être s'expliquer par sa présence le lendemain à Las Ventas. 

Daniel Luque reçoit un premier toro soso. Il se distingue par véroniques et quelques naturelles en début de faena. Face à son second toro, il démontre toute son envie de triompher débutant par des statuaires. Il dessine une faena d'une lenteur extrême, son corps totalement relâché. Les toques étaient doux, ouis il donne un peu plus de rythme à sa faena avant de la terminer dans cette lenteur du début. Il laisse une belle empreinte sur cette terre, avec un grande faena qui eut de l'écho, le public était avec lui. Deux oreilles. 

Tomas Campos a la tête ailleur, il pense déjà à Madrid le lendemain, il ne répetera pas son triomphe de l'année précédente. Il dessine les meilleurs moments de sa tarde face à son premier par de belles naturelles avant d'être dominer par le dernier, le plus dangereux du lot. 

Jésus Enrique Colombo, le jeune vénézuélien du cartel a enflammé les arènes par sa toreria, sa pose de banderilles et son spectacle. Il reçoit très bien son toro à la cape avant de réaliser un tercio de banderilles de haute voltige, lors duquel il enflamme les arènes. Il dessine une très belle faena avec du rythme à droite et plus de douceur à gauche, tous cela avec beaucoup de transmission, entière basse. Il coupe deux oreilles. Le vénézuelien coupe une autre oreille au dernier toro de la tard, après avoir dessiner une faena plus inégale d'intensité mais toujours avec l'attirance du public pour ce jeune.