Pamplona, jeudi 5 juillet
6 novillos de Pincha pour
Alfonso Cadaval : vuelta après pétition et une oreille
Toñete : une oreille et salut
Franisco de Manuel : salut et 2 oreilles
Photo : Cultoro
Le premier novillo de Pincha, bien fait, est pour Alfonso Cadaval. 1 bonne première pique lors de la première rencontre où le novillo fait reculer la cavalerie. La seconde est plus discrète. Cadaval débute sa faena sur le piton gauche de son adversaire qui lui permet de lier deux bonnes séries d’ouverture. Le novillo est noble mais manque de rythme. Les séries templées du sévillan transmettent malgré cela. Il tue d’une entière efficace. Vuelta après pétition
Le second de la soirée prend 2 piques. Toñete profite de la bonne coopération du novillo pour tracer une faena allant à mas. Sur le piton droit, il donne les meilleurs moments. Toñete réussit à dominer totalement son adversaire et à extraire le maximum avant de se présenter aux aciers. 1 pinchazo et 1 entière efficace. 1 oreille
Le 3e de la tarde pour Francisco de Manuel prend deux piques. Bon tercio de banderilles du novillero espagnol. Il donne une faena inégale avec un toro qui se montre manso à plusieurs reprises. Malgré que le novillo se réfugie près des planches, De Manuel fait l’effort mais son adversaire ne lui permet pas plus.
Alfonso Cadaval reçoit le quatrième, bien présenté dans son capote où le novillo charge court. 2 piques. Début de faena à genoux au centre du ruedo avec de bonnes séries templées. Cadaval réussit à maintenir le rythme au fil des séries avec un novillo coopératif et maniable sur les deux pitons. 1 oreille après une bonne estocade.
Toñete reçoit un 5e bien présenté qui prend deux piques. Il donne une faena rythmée sur les deux pitons. Son noble adversaire de Pincha lui permet de faire une faena importante sur les deux cornes. Mais malheureusement, il tue mal et perd un second trophée synonyme de triomphe.
Le dernier, castaño, est le mieux présenté de la tarde. Il prend deux piques. Tercio de banderilles méritoire de Francisco de Manuel face à un toro à l’arrêt qui ne se lance pas. Le novillero espagnol est au-dessus de son adversaire. Il débute sa faena sur les deux pitons à mi-distance avant de réduire la distance jusqu’entre les cornes. Il estoque son adversaire d’une entière qui fait effet immédiatement et coupe 2 oreilles discutables.
Jean Dos Santos