Rafael Cañada
Rafael est originaire de Biarritz, actuellement banderillero, auparavant matador de toros. Il a été aux ordres de Julien Lescarret et actuellement avec des novilleros. Il a été le 36è matadors de toros français à Bayonne en 2000 avec comme parrain Finito de Cordoba et comme témoin Manuel Caballero. Rafael est un banderillero investi et passionné. Nous l'avons rencontré pour apprendre son parcours, sa vision des toros et de la tauromachie actuelle.
Mundillo Taurino : Bonjour Rafael, pour commencer, en France tu es connu mais peux-tu nous parler un peu de ton parcours en donnant les dates et étapes importantes de ta carrière ?
Rafael Cañada : Bonjour, tout d'abord merci de votre attention. À 12 ans, j'avais 12 de moyenne à l'école donc mes parents me donnaient l'autorisation de partir au campo en stop. Puis à 13 ans, je faisais la manche dans les capéas en Espagne. En 1993, j'avais 14 ans, j'ai débuté en novillada sans picadors à Piedralaves avec des novillos de Escolar (Pichorronco), j'avais comme apoderado Escolar Gil et Michel Bertrand, à la lidia Denis Labarthe, le résultat était positif deux oreilles et la queue, après avoir passé 4 jours devant le bureau d'un impresario véreux. L'année suivante, en 1994, à Orthez, j'ai fais ma présentation en France avec des toros de Carriquiri (NDLR : 24 juillet 1994 à Orthez : Cartel : Miguel Rodriguez , Renaud Blondin, Oscar Higares, Marc Serrano, Luis de Pauloba et Rafael Cañada). En 1996, le 1er septembre, début en novillada piquée avec des novillos de Carlos Nuñez à Saint-Perdon, je partageais le cartel avec Morante de la Puebla et Antonio Ferrera. Le 5 septembre, j'ai fait ma présentation en Espagne à Ronda avec des Novillos d'El Palmeral et le cartel était Morante de la Puebla, David Villariño et moi-même. (NDLR : 5 novillos de El Palmeral et 1 de Pilar Lezcano pour Morante de la Puebla : Vuelta et Oreille ; David Vilariño : Ovation aux deux et Rafael Cañada : Silence après un avis te Vuelta après pétition d'oreille). J'étais apodéré par Olivier Baratchart et Martin Ordoñez. Puis je suis parti au Mexique, j'ai pu y faire ma présentation de novillero. J'ai pris conscience de la profession. En 2000, le 21 juillet, j'ai pris l'alternative, avec Finito de Cordoba et Manuel Caballero, j'ai coupé une oreille à mon toro d'alternative (NDLR : « Turines » de Marquis
De plata : évidemment changement de rang mais toreo quand même
Banderillero : oui mais aussi à la cape
Péon : pion? Aide manœuvre. Vrai aussi mais participant au spectacle
Subalterne : Toujours au service du matador; plus gênant car secondaire mais vrai.
Aucun ne me dérange faut il l'employer avec respect! Mais je me sens Torero avant tout au service du spectacle.
MT : Le banderillero a un rôle essentiel dans la cuadrilla comme nous l'avons dit précédemment, il donne de précieux conseils, toi personnellement , Penses-tu que sans vous le déroulement d'une corrida serait impossible ?
Rafael Cañada : Le déroulement serait impossible pour la simple et bonne raison qu'il y a un Toro, duquel il faut s'occuper, placer, lidier pendant que le matador ne sans charge pas.
MT : Tu as été aux ordres de Julien Lescarret, à ses côtés tu as notamment affronté des élevages réputés difficiles, comment te préparais-tu et comment appréhendais-tu ce type de corridas ?
Rafael Cañada : J'ai vécu les plus beaux et difficiles moments à ses côtes.
Seulement il nous a faits tellement confiance, qu'il nous a donné le courage et l'assurance pour l'affronter.
Nous n'avions aucune appréhension seulement une responsabilité envers lui et son public! Les ordres étaient clairs : faites au mieux pour le spectacle !!
MT : Te rappelle-tu, quand fut ton premier paseo
MT : Tu te sens mieux aux banderilles ou avec la cape ?
Rafael Cañada : Les deux
MT : Quelles conditions sont nécessaires pour devenir banderillero ?
Rafael Cañada : Le sens de la lidia et la disposition au matador
MT : Si tu naissais une nouvelle fois, tu serais torero ?
Rafael Cañada : Bien sur !!
MT : As-tu un mot pour les aficionados ?
Rafael Cañada : Je remercie ceux qui aiment et défendent cette culture.
Les aficionados j'aimerais les connaître et j'aurais plaisir a partager mes sentiments avec eux s'ils en ont.
MT : Tout d'abord du point de vue de l'aficionado et ensuite du torero, comment vois-tu évoluer la tauromachie ?
Rafael Cañada : Grande inconnu, évolue-t'elle ?
MT : Cette année aux côtés de qui pourra-t-on te voir ?
Rafael Cañada : Je ne sais pas