Cristina Hernández
Cristina Hernández est une novillera avec picadors qui ne demande qu'à vivre sa passion et réaliser son rêve.
Mundillo Taurino : Bonjour Cristina, pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours depuis tes débuts comme aficionados jusqu'au jour d'aujourd'hui novillera avec picadors ? Comment est-tu arrivé à ce monde si difficile qu'est le toreo?
Cristina Hernández : Depuis toute petite, je me suis introduite dans le monde des toros, merci à mon père de m'avoir amené à l'âge de 7 ans aux arènes. Je me rappelle de cette étape avec une certaine affection parce que c'est à partir de cet instant que j'ai voulu réaliser ce rêve, être torero. L'unique chose que je voulais, c'était être dans le ruedos au lieu des tendidos, j'étais très jeune mais je savais réellement ce que je voulais. Peu de temps après j'ai intégré l'école taurine pour commencer à me former dans ce monde difficile. À l'âge 11 ans, je me suis mis devant mon premier becerro dans la plaza d'Almeria, ce jour-là, je me suis senti grande malgré que je sois jeune et cela m'a donné beaucoup d'envie de continuer de lutter pour mon rêve.
Peu à peu, j'ai passé plusieurs étapes, en me préparant au campo et m'entraînant beaucoup
Ce fut un jour pour moi, où tous me paraissaient nouveaux, mais tous me remplissaient de joie. C'est quelque chose difficile à expliquer parce que ce que j'ai ressenti ne peux se comparer à rien d'autre.
Lorsque la course c'est terminée, je ne pensais qu'à une chose, quand je pourrais ressentir à nouveau cela.
MT : A quel âge et dans quelle arène, as-tu toréé pour la première fois ?
Cristina Hernández : Comme je l'ai dit avant, à l'âge de 15 ans, j'ai toréé pour la première fois en costume de lumière à Montefrio (Grenada).
MT : Quel a été le cartel de tes débuts en sans picadors et avec picadors, quels souvenirs en gardes-tu de ces tardes?
Cristina Hernández : Le cartel de ma présentation comme novillera sans picadors fut aux côtés de deux compagnons de l'école taurine : Jose Luis Plaza et López Usero. Les novillos était de Antonio Nuñez.
Et le cartel de mes débuts en novillada piquée a été le suivant Francisco Rondeño et Roberto Gallardo avec des novillos de Hermanos Segura.
Ce sont deux tardes cruciales, mais avec diverses émotions. Disons qu'a chaque fois que tu passes une étape, tu te rends compte de la difficulté du toreo et cela, je l'ai vraiment ressenti quand j'ai débutée avec picadors.
Ce jour-là quand je suis sorti par la Grande Porte, je n'avais qu'une chose en tête ... Et c'est celle que j'ai toujours actuellement encore plus qu'avant, c'est lutter, me battre toujours plus pour réaliser un jour mon rêve.
MT : Quels ont été tes principaux triomphes dans ta carrière et cette année ?
Cristina Hernández : Il y a plusieurs arènes où je me suis senti bien, mais peut-être qu'il y en a une, qui m'a marquer plus, lors d'une après-midi à Jaén, c'est elle qui réellement m'a fait ressentir quelques choses dès le paseo.
MT : Comment se passe le "jour au jour" de Cristina Hernández?
Cristina Hernández : Les matinées, je les consacre au gymnase, et a jouer au fronton ou au padel. Et les après-midi, je les consacre au toreo de salon et je m'entraîne à entrer a matar. Quand j'ai terminé, j'aime regarder des vidéos de toros et j'analyse chaque chose.
MT : Comment te prépares-tu avant une novillada?
Cristina Hernández : Je suppose que comme tout torero, je me prépare plus, mais nous le faisons toute l'année, nous ne cessons pas de s'entraîner, de se préparer, comme ça lorsque nous avons une course, nous ne sommes pas pris au dépourvu. Ce qui change, c'est l'illusion, car c'est différent de s'entraîner sans savoir quand on sera devant du bétail et quand on sait que l'on a une ou plusieurs course signée. Cela nous permet de s'entraîner avec beaucoup plus d'illusions.
La préparation d'un torero demande beaucoup de sacrifice, mais la récompense est grande et en vaut la peine.
MT : Comment considères-tu ton type de toreo? Actuellement, de quelle manière définirais-tu ta tauromachie ?
d'arène plus importante et certamens de novilleros, mais cela se verra novillada après novillada voir comment se déroule tous cela.
MT : As-tu quelques mots pour les aficionados qui te suivent comme tes amis et ton entourage ?
Cristina Hernández : Oui, bien sûr, je veux les remercier, je remercie toutes les personnes qui depuis le début m'aident et croient en moi sans douter et je souhaite leur dire que cette temporada va être très importante pour moi et si Dieu veut, je vais faire parler parce que je vais tous donner.
MT : Du point de vue de l'aficionado et du torero ensuite, comment vois-tu évoluer la tauromachie ?
Cristina Hernández : La tauromachie par malheur a beaucoup changé depuis les dernières années et je me réfère avec ceci aux nombres de courses organisés dû à la crise que nous traversons. Le pire, c'est que ça nous affecte à nous, novileros, car pour réduire le coût, ils annulent des novilladas piquées et par cela, ils nous ferment des portes et ça nous empêche d'avancer. Le bon dans tous cela, c'est que les aficionados et les personnes des toros, se sont unis pour que la fiesta de los toros redevienne ce qu'elle était avant et viennent remplir les arènes jusqu'au dernier tendidos.
MT : Quels sont les toreros qui t'inspirent ?
Cristina Hernández : Sans doute de chaque torero, on apprend beaucoup de choses et on essaye de les imiter, mais cela est impossible parce que chacun est comme il est et il n'existe pas deux toreros identiques. Je persiste à dire que je suis différente de tous, je n'imite personne. Je veux avoir mon propre style, mais oui, je possède mes préférences pour quelques toreros desquels j'apprends beaucoup et je me régale à les voir toréer. J'admire beaucoup Morante de la Puebla.
MT : Quels sont tes prochains contrats ?
Cristina Hernández : J'ai plusieurs novilladas piquées de signer, maintenant, je me consacre au campo et a tuer des toros en privée. J'ai beaucoup d'illusions en cette temporada et j'espère que tous sortira comme on le souhaite. Une de mes grandes illusions, espoirs est de pouvoir toréer dans quelques arènes importantes d'Espagne comme par exemple Seville ou Madrid.
MT : Merci de nous avoir accordées ces quelques minutes pour répondre à nos questions. Mucha suerte pour 2015 !!!
Propos reccueillis par : Anaïs Cazenave
Photos : Presse de Cristina Hernández