Je suis né au sein d’une famille très aficionada. D’ailleurs mon grand père a été un impresario taurin bien connu. Du coup, je suis allé aux arènes depuis tout petit et avec le temps j’ai ressenti la vocation de devenir torero avec le rêve de faire vibrer le public par de grandes faenas. A 13 ans, je me suis donc inscrit à l‘Ecole Taurine de Madrid “Marcial Lalanda” (ndlr: la même que Jorge Isiegas)
Après 3 années de “becerrista”, tu débutes officiellement sans picadors en France à Vauvert le 5 juillet 2014. Mais 2015 va pour toi prendre une toute autre dimension. Raconte-nous cette temporada avec 15 courses et 32 trophées.
Effectivement, cette temporada 2015 a été marquée par mon meilleur souvenir de torero à ce jour, à savoir ma sortie en triomphe des arènes de Madrid, pour la finale du concours « Camino hacia Las Ventas ». Un moment rêvé et surréaliste. Mais auparavant, j’avais remporté quelques certamen comme à Fuentesauco, Navas del Rey ou Zamora, et triomphé de novilladas comme à Ayllon, Valdelaguna, San Agutin de Guadalix, Istres… J’ai pu aussi pas mal toréer dans le Sud Est français et j’y ai laissé je crois de bons souvenirs aux aficionados (Béziers, Saint Gilles).
En 2016, c’est la fin de ton apprentissage sans picadors avec entre autres une finale à l’Alfarero de Plata de Villaseca de la Sagra et une belle présentation sur les terres mexicaines à Aguascalientes. Et puis le passage à la catégorie supérieure.