Dax, samedi 12 août
Erales du Lartet pour
El Rafi : salut
Alejandro Adame : silence
Manuel Diosleguarde : vuelta
Dorian Canton : vuelta après pétition et 1 avis
Villita : silence après 1 avis
Novillada inégale de la famille Bonnet mais qualitative dans l'ensemble, offrant des options aux novilleros surtout le 2e, 3e et 4e.
DORIAN CANTON et ALEJANDRO ADAME sont qualifiés pour la finale
ALBUM PHOTO JEAN PIERRE SOUCHON
Toro a Toro
Le premier eral de Jerôme Bonnet, negro, ouvre la Féria. Difficile à fixer à la cape, le novillo met dans de bonnes dispositions le Rafi pour le tercio de banderilles grâce à sa bonne charge. Le nîmois réussi 3 bonnes paires et est ovationné. Le novillo du Lartet entame un derniers tiers sur la défensive, chargeant en mettant des coups de tête dans la muleta du Rafi. Le novillero parvient à canaliser la charge faible du novillo pour mieux terminer. 1 demi lame et 1 entière. Salut
Le second Lartet est bien accueilli par véroniques par Alejandro Adame. Manuel Duosleguarde réussit un très bon quite auquel répond bien le mexicain. Le banderillero Miguelito se fait sérieusement secouer en posant les banderilles. Sans conséquences apparentes. Le novillo du Lartet est d'une extrême noblesse et avec du moteur. Il charge avec sincérité à chaque appel du mexicain. Adame est en dessous du novillo, il donne une faena trop périphérique. 2 pinchazo, 1 entière et 2 descabellos. Silence
Le troisième est pour Manuel Diosleguarde. Noble mais juste de force, il est économisé dans les deux premiers tercios. Manuel Diosleguarde torée à mi-hauteur pour maintenir le novillo debout et profiter de sa noblesse. Diosleguarde signe une faena correcte techniquement avec des passages intéressants sur les deux cornes. Cela manque un peu de transmission. 1 demi-lame et 1 entière + 1 descabello. Vuelta
Dorian Canton face au quatrième qu'il reçoit de rodillas. Bon quite de Villita que l'on découvre. Face à un bon eral de Bonnet, Dorian Canton signe une faena complète et techniquement bonne. Il temple peu à peu ses muletazos, signant des séries méritoires sur les deux pitons. Le béarnais touche le public dacquois qui le récompense de ses efforts. Il tue malheureusement mal d'une entière de côté plus une autre trop loin. Vuelta après pétition
Villita, que l'on découvre, hérite d'un eral arrêté. Abandonné par sa cuadrilla transparente, il se met en danger en posant 2 paires de banderilles. La faena est inégale en intensité faute à eral non coopératif. Par moment, le novillero réussit à lier quelques muletazos qui colorent le bilan. Villita fait les efforts mais ses possibilités sont limitées. 1 pinchazo.
Jean Dos Santos