Alès
Samedi 7 mai
Corrida concours de six ganaderias françaises
Toros de Hubert Yonnet, Dos Hermanas, Jalabert frères, l'Astarac, Robert Margé et Cuillé pour
Uceda Leal : Silence et Silence
Manuel Escribano : Salut avec ovation après avis et Salut avec ovation après avis
Thomas Dufau : Applaudissements et Silence après avis
Le prix du meilleur toro : desierto
Album photos de la corrida ICI par Jean Pierre Souchon
Reseña complète de Corrida France ICI : La chronique d'Alexandre Guglielmet :
Toro de Hubert Yonnet : Le pensionnaire de la Belugue montra quelques signes de faiblesse des les premiers capotazos d'Uceda Leal. Il prit trois piques dont les deux dernières de loin mais sans jamais pousser la cavalerie. A la muleta le Yonnet ne montra guère de qualité, ne se déplaçant pas et gardant la tête haute lors des échanges. Uceda Leal fit le métier, essayant sur les deux bords, mais sans réussir à en tirer quelque chose. Le Madrilène frôla la correctionnelle en chutant après avoir été déséquilibré par le Yonnet sur une passe droitière, échappant par miracle à une cornada. Il tua d'une entière sin puntilla.
Toro de Dos Hermanas : Escribano le salua par deux largas de rodillas, enchaînant par veroniques jusqu'au centre de piste. Face aux forces limitées de son adversaire lors du tercio de varas, le torero de Gerena demanda logiquement le changement après trois rencontres afin de le préserver pour l'ultime tercio. Escribano posa ensuite les palos avec brio, écoutant ainsi une belle ovation à l'issue. Au dernier tercio, l'espagnol comprit les besoins de son bicho maniable mais qui manquait de transmission, lui livrant une faena adaptée. Sous la musique jouant un peu tardivement, il réalisa de bonnes séries sur les deux rives, templant bien les charges de son adversaire. En fin de faena le Dos Hermanas baissa de ton obligeant Escribano à le toreer dans des terrains plus restreints, ceci n'altérant en rien le bon niveau de son travail. Il logea une entière trasera suivi d'un coup de descabello. Pétition minoritaire non concédée par la présidence et applaudissements à l'arrastre.
Toro de Jalabert frères : Thomas Dufau le réceptionna par larga et par de soigneuses veroniques léchées. Beau tercio de piques orchestré par Nicolas Bertoli, pendant lequel le Jalabert montra une belle bravoure sur trois rencontres, à chaque fois plus éloignées. Après un brindis aux tendidos, le landais entama son trasteo plein centre, montrant ainsi son envie et donnant le ton de sa faena. Bénéficiant d'un client au caractère très collaborateur, surtout sur la diestra, et dégageant une belle transmission, Thomas débuta sa faena tambour battant par de très bonnes séries bien rythmées notamment droitières avant que l'ensemble ne baisse d'intensité. Il conclut par une entière suivi de quatre coups de verdugo lui faisant perdre sûrement l'octroi d'un trophée. Applaudissements à l'arrastre pour le Jalabert.
Toro de l'Astarac : Ce toro ne montra guère de bonnes choses dans le capote de salida d'Uceda Leal, ni sous le fer lors de deux rencontres anonymes. A la muleta, le natif de Madrid ne put rien tirer de cet animal sans qualité. Il tua encore d'un grand coup d'épée. Silence.
Toro de Margé : Escribano reçut le cinquième de la tarde par de puissantes veroniques rematant par demie et revolera. Face au groupe équestre, le pensionnaire du domaine des Monteilles se distingua lors de trois rencontres alliant bravoure et puissance. Comme à son habitude, Escribano posa les bâtonnets avec efficacité. Au dernier tercio, le Margé alla se montrer exigeant et avisé. Face à lui un Escribano très impliqué, en mode valiente, qui réussit à arracher de précieux et valeureux muletazos à un toro qui, lors du deuxième échange lié, s'intéressait plus à l'homme qu'à l'étoffe. Légers applaudissements à l'arrastre pour le Margé et Salut avec ovation pour le diestro andalou.
Toro de Cuillé : Thomas Dufau l'accueillit par larga, cordobinas, veroniques et revolera. Durant le tercio de piques, le bicho montra quelques signes de faiblesse. Il lui fut administré trois rencontres peut être une de trop et cela malgré la demande de changement du maestro. A la muleta, le natif de Mont de Marsan livra une faena appliquée et sérieuse. Face à un Cuillé ne possédant qu'une demie charge, il parvint à enchaîner quelques bons passages, notamment sur le piton droit. Mais le manque de liant conjugué au manque de moteur du toro empêchèrent la faena de prendre son envol. Mort en trois temps. Silence après avis.