année. Je suis très heureux et impatient de faire le paseo le 9 septembre !
MT : Tu seras pour la première fois parrain d’alternative, que cela représente-t-il pour toi ? As-tu un peu plus de pression ?
Jonathan Veyrunes : Pas plus de pression, mais je prend le rôle vraiment très au sérieux, je sais ce que représente le fait de prendre l'alternative, c'est un jour hyper important dans la carrière d'un torero, c'est un rêve qui se réalise, ces beaucoup de travail pour arriver là, alors ma responsabilité, je pense en tant que Parrain, c'est de l'assister dans cette étape, et surtout de lui faire passer un message clair, que bien que ce soit la profession la plus compliquée, et la plus dure du monde, c'est bel et bien la plus belle et la plus passionnante.
MT : Peux-tu expliquer en quoi consiste ce rôle, y a –t-il une suite avec le torero que tu parraines ?
Jonathan Veyrunes : Le rôle, comme la réponse précédente, est de l'assister ce jour-là, lui faire aussi passer un message de torero à torero. Par la suite, je ne sais pas, pourquoi pas, le futur le dira, on aura, j'espère l'opportunité de retoréer ensemble, peut être s'entraîner, après, c'est le coté humain qui peut lier une amitié.
MT : Comment te prépares-tu pour cette corrida et pour la temporada ?
Jonathan Veyrunes : Comme je l'ai souvent répété, je toréais très peu, on ne me
dur de s'entraîner, se préparer, sans avoir de corridas, c'est aussi ça le quotidien de certains toreros, français ou autres, mais j'ai gardé la passion, l'envie avec ce sentiment de pas avoir tout montré, tout dis. Il faut se battre pour ce qu'on aime, finalement rien n'est facile, mais quand tu le fais par passion, par conviction, tu vas jusqu'au bout.
MT : Depuis 5 ans tu as peu toréé, que peux-tu nous dire sur cette période, sur ta tauromachie ?
Jonathan Veyrunes : Cette période a été difficile, je ne peux pas le nier, mais le point positif, c'est que ça m'a permis de me poser les bonnes questions, me centrer sur moi-même, réfléchir, pense aux points positifs, négatifs, travailler dur, affiner ma technique, affirmer mon style. Ma chance est que je n'ai jamais arrêté de toréer durant ces 5 ans, j'ai toujours étais en contact avec l'animal, surtout au campo, en privé, mais cette période m'a donné confiance en moi, car c'est certain, je me connais mieux. Y a du positif dans tout, il suffit d'y croire, et jamais baisser les bras.
MT : As-tu un mot pour les aficionados français ?
Jonathan Veyrunes : D'abord remercié ceux qui me suivent et me soutiennent depuis tant d'années, et puis j'espère qu'un jour, j'aurai à nouveau l'opportunité de faire le paseo dans les arènes françaises, et qu'ils pourront apprécier et aimer ma façon, ma vision, d'interpréter el toreo.
MT : Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à nos questions, et nous te souhaitons mucha suerte Jonathan !!!!
Jonathan Veyrunes : Merci beaucoup à vous, je vous dis à bientot !
Photos : Anaïs Cazenave, Archives Jonathan Veyrunes et Joel Buravand
Propos recueilli par : Anaïs Cazenave