Salut pour Fernando Robleño

Madrid - Las Ventas
Toros de Cuadri  pour

Luis Miguel Encabo : Silence et Sifflets 

Fernando Robleño  : Salut après un avis et Silence

Alberto Aguilar : Silence et Silence

Les toros de Cuadri, très bien présentés, nobles mais parados et bas de race les trois premiers, compliqués les suivants, ont donné peu de jeu dans l’ensemble, à l’exception du quatrième qui afficha mobilité et agressivité. Il fut le seul à être applaudi à l’arrastre.

Luis Miguel Encabo donna des illusions lors des deux premiers tiers en manifestant un certain tempérament mais il finit a menos dans la muleta où il finit par s’arrêter. Il délivra quelques charges à droite, quasiment rien à gauche. Bien au capote, Encabo fut volontaire au dernier tiers mais sans pouvoir dépasser la note moyenne. Il tua d’une bonne lame et se retira en silence. Le quatrième fut un bicho mobile et agressif qui réveilla les tendidos. Encabo fut lidiador au capote comme à la muleta où il sut ménager des pauses pour conserver la mobilité de son opposant, ce qui lui permit de dessiner des tandas droitières de bonne facture. Hélas il tua mal et fut sifflé.

Fernando Robleño entama sa tarde par la lidia d’un toro sérieux qui s’employa au cheval sur une seule corne en gardant la tête haute. Noble mais juste de race dans la muleta où le métier du torero améliora son comportement, faisant peu à peu ressortir ses qualités de noblesse lors de bons muletazos isolés, à gauche notamment. Salut après une bonne estocade. Le quinto jeta le picador au sol puis se montra compliqué dans la muleta de Robleño où il finit a menos. Robleño sut lui tirer le peu qu’il recelait avant de l’occire d’une lame foudroyante au second assaut. Silence.

Alberto Aguilar vit son premier adversaire se décomposer en cours de lidia. Après deux piques prises la tête haute, le bicho humilia dans les premières tandas puis les complications apparurent et la faena tourna court. Silence après trois pinchazos. Le sixième, mansote et compliqué, ne lui facilita pas non plus la tâche en refusant de se livrer dans les étoffes. Le madrilène essaya d’en tirer le minimum mais fut contraint d’abréger. Silence.

Reseña : Torobravo