Mont de Marsan
Toros de Victorino Martin et Cebada Gago (2ème bis) pour
El Cid : Sifflets et Salut
Alberto Aguilar : Salut et Applaudissements
Paco Ureña : Salut et Silence
Vendredi 26 juillet
5 toros de Victorino Martin et 1 sobrero de Salvador Garcia Cebeda (2e)
El Cid (verde y oro), sifflets et salut du burladero
Alberto Aguilar (verde manzana y oro), salut au tiers et applaudissements.
Paco Ureña qui remplacé Antonio Ferrera (marron y oro) salut au tiers et silence
Dans la continuité de cette féria, les toros de Victorino Martin sont très bien présenté notamment le 4e et 5e exemplaire avec un berceau ouvert vers l’extérieur. Mais, hélas c’est toros manque extrêmes de caste et de fonds. Ils se révèlent très difficiles à manier
Manuel Jesús « El Cid » n’avait plus foulé le sable du plumaçon depuis 2011. Après une lidia où le toro semble bien rentrer dans la capote et un tercio de baja correct, 2 piques, le toro se montre plus compliqué en ce début de faena. El Cid ne domine pas son adversaire, la tête de l’animal n’est pas réglée et il se retourne extrêmement vite. Après quelques petites minutes, le Cid laisse l’ayuda et prend l’acier à la grande stupeur des aficionados venues en masse pour cette corrida de Victorino très attendu. Il conclu par un bajonazo dans les poumons efficaces après avoir pinché à une reprise. Le public siffle, il n’apprecie guère cet attitude et le fait savoir comme elle a fais savoir à un certains Alejandro Talavante quelques jour plutôt. Sifflets
Alberto Aguilar hérite d’un sobrero de Salvador Garcia Cebeda, deuxième fer de Cebeda Gago après avoir vu son premier adversaire se casser la pate arrière. Alberto Aguilar est dessuite l’auteur d’un jolie quite et montre son envie de bien faire. Après une pique loin d’être esthétique, Alberto replace son toro au centre de la piste. Le picador travail son toro de loin et réalise un bon travail sur son deuxième essai. Après deux séries de derechazo plus que convenable en début de faena, le madrileño à du mal a continué son bon travail et semble dépassé par le sobrero. Ce dernier est difficile à manier et se retourne vite. Aguilar est très vaillant est fait ce qu’il peut devant son adversaire du jour. Après une entière, il est contraint de mettre un coup de descabello pour achever le combat. Salut au tiers.
Paco Ureña, venu pour substituer Antonio Ferrera blessé était très attendu du public torista après son triomphe de Pampelune se présentait pour la première fois en Mont de Marsan. Il hérite d’un adversaire très bien présenté comme les autres. Ureña se montre assez timide au capote mais son travail reste convenable. 2 piques. Le Cid revient pour un quite mais le plumaçon se charge de l’accueillir. Le natif de Salteras près de Séville fait donc chemin inverse. Première réconciliation raté pour le Cid ! Début de faena très technique proposé par Paco Ureña mais qui manque un peu de transmission avec le public. Mais peu à peu le torero arrive à captiver une partie du public. Le toro reste tout de même dangereux : une erreur technique et Ureña se retrouve à terre, heureusement sans conséquence. Une entière foudroyante pour terminer le travail. Salut au tiers.
Cid se présente devant le 4e exemplaire de l’après midi qui sera le meilleur du lot, armée d’un berceau de corne impressionnant, abierto. Cid entend les olé de tout le public montois à chacune de ses passes. Mais il se prend au jeu et réalise un excellant quite assez varié. 2 piques. Après avoir brindé sa faena au public, El Cid classe, élégant avec plus d’envie qu’avant construit une faena convenable. Le public accroche mais la faena du Cid manque de profondeur, de fond. Il n »exploite hélas les qualités du toro qui semblait permettre de couper au moins une oreille. Manuel Jesús passe une fois de plus à côté de son rendez-vous lui qui n’a jamais connu le triomphe en Mont de Marsan en sept actuations. Il tue d’une épée complètement de côté et d’un descabello.
Alberto Aguilar hérite lui aussi d’un toro extrêmement bien armée, abierto, très haut et très long. Il réalise un quite intéressent, et le toro de Victorino prend 2 longuet bonne piques. Comme précédemment, il réalise un bon début de faena mais par la suite le toro va a menos, perd de la charge et devient dangereux. Alberto Aguilar par deux fois perd sa muleta, le toro se retourne extrêmement vite mais il est toujours très volontaire et très sérieux et fait ce qu’il peut. 1 épée de côté assez loin. Le public est reconnaissant envers Alberto Aguilar qui a été sincère dans son toreo même si il n’a pas connu le succès aujourd’hui. Applaudissement
Paco Ureña toujours aussi timide au capote. Il n’a jamais réussi a transmettre au cours de l’après midi. Il faut aussi souligner qu’il n’a pas vraiment eu le bétail pour, surtout à son sixième sans fond, caste, bravoure ou noblesse. Il ne pu que dessiner quelques muletazos sans grande conviction.
Sifflets du public à la fin de cette corrida très décevante de Don Victorino Martin Andrés qui présenté son vin la veille à la Villa Mirasol de Mont de Marsan.
Note spéciale à la bandas Lous Faiences de Samadet, qui a animé l’après midi faute de toro avec notamment l’immortela, l’encantada l’hymne du Stade Montois, les yeux d’Emilie de Dassin ou encore Les Sardines.
Reseña et photos : Jean Dos Santos