
... L’après-midi, changement d’ambiance avec un ciel plus dégagé… et des toros moins encastés. En effet, le lot de Jandilla, au demeurant correctement présenté, s’est avéré pour la plupart décasté et faible, ce qui a largement contribué à la déception engendrée par cette corrida donnée devant une demi-arène environ.
Juan José Padilla a reçu son premier a portagayola puis s’est fait ovationner avec les palos. Faena brindée au public comprenant quelques séquences méritoires au début avant que son adversaire ne se décompose et qu’il ne soit obligé d’occire le moribond avant qu’il ne tombe seul. Avec le quatrième, de Vegahermosa, même maison et tout aussi faible, le Pirate se fit applaudir au second tercio puis s’engagea dans une faena théâtrale, sans possibilité de tomber la main, qui porta sur une partie de l’assistance qui crut bon de demander l’oreille refusée par le palco après entière.

Iván Fandiño a confirmé en mettant lui aussi le paquet au capote et après trois rencontres, il débuta par le haut avant de tracer quelques séries bien cadencées puis de finir par manoletinas ajustées. Un labeur valeureux, mais sans grand éclat, conclu par demie. Avec l’ultime, il gâcha avec les aciers un travail qui aurait peut-être connu un meilleur sort compte tenu de son entrega, encore que son opposant ne soit pas lui non plus un foudre de guerre…
