Interview de Sergio Paez

Sergio Páez

Mundillo Taurino : Bonjour Sergio, tu peux nous parler de ton parcours de tes débuts comme aficionado à aujourd'hui novillero sans picadors et comment es-tu arrivé à ce monde difficile de la tauromachie ?

Sergio Páez : Depuis tout petit j ai toujours été passionné par les toros, je les voyais a la Tv, et des que j'ai eu 6 ans je me suis inscrit à l'école taurine. Un an plus tard, j'avais alors 7 ans, j'ai toréé ma 1ère becerra. Depuis ce jour mon aficion n'a cessé de croître. Ce furent beaucoup d'années de préparation et d'entraînement aussi bien de salon comme en tienta jusqu'à pouvoir faire mon premier paséo le 28 mars 2008 a Algeciras, ce qui marque le début de ma courte carrière en tuant mon premier becerro de ma vie. J'ai continué sans désespérer avec beaucoup d'illusion pour devenir figura del toreo, c'est ce qui m'a toujours permis de me maintenir dans ce monde si merveilleux et si dur a la fois. J'ai torée 7 ou 8 becerradas avant de faire mes débuts en costume de lumières, toujours a Algeciras le 1er août 2009, un jour que je n'oublierai jamais. Depuis les années que je torée j'ai toujours pris du plaisir chaque fois que je toréais et je crois que ce fut la clé. J'ai été finaliste du concours de becerradas organise par les écoles taurines d Andalousie et 2 ans plus tard j'ai réalisé l'une de mes plus grandes illusion: toréer ma première Novillada télévisée par canal sur, un concours très prestigieux duquel j'ai eu la fierté d'arriver jusqu'en finale.

MT : Au mois de juin, tu as fais ta présentation en France, lors du Bolsin Terre d'Argence où tu as laissé une bonne impression, comment t'es tu senti? Quels souvenirs en gardes tu? Comment as-tu trouver le public français avec toi ?

SP : Oui, par chance j'ai eu l'honneur de toréer en France ce qui me donnait réellement beaucoup d'espoir. Malheureusement, de nouveau je suis tombé sur un novillo totalement impossible face auquel je n'ai pas pu faire grand chose cependant je suis réparti sur une bonne note face a un novillo de Marie Sara avec lequel j'ai pu prendre du plaisir.

SP : La temporada de cette année est très compliquée du fait de la réduction de spectacles, et pour l'instant j'espère que la fin de saison sera meilleure que le début.

MT : Penses-tu a tes débuts en novillada piquée?

SP : Oui je suis prêt pour faire le saut a l'escalafon supérieur et j'espère que cela pourra se faire cette année en fin de saison.

MT : As-tu un mot à dire au aficionados qui te suivent et tes amis? 

SP : Oui, je souhaite remercier toutes les personnes qui me sont proches et qui me soutiennent énormément, surtout dans les moments difficiles et qui m'aident le plus possible, enfin je souhaite dire a mes compagnons qui débutent dans ce chemin de ne jamais jeter l'éponge et de lutter pour leur rêve jusqu'à la fin.

MT : Du point de vue de l'aficionado et du torero, comment vois-tu évoluer la tauromachie ?

MT : Tu as eu une dizaine de contrats cette année, et tu as été souvent déservi par le sorteo et aussi par la défaillance aux aciers a de nombreuses reprises, comment vois-tu cela et comment l'analyse tu ?

SP : Oui bien sur... La temporada n'est pas comme je l'espérais bien au contraire, en début de saison j'avais un plan de saison totalement différent a celui qui se déroule, la malchance aux sorteos, les échecs à répétition avec l'épée me privent de beaucoup de prix importants et d'oreilles comme par exemple ce fut le cas à malaga ou j'ai perdu une oreille importante a cause de l'épée.

MT : Vendredi dernier, tu participais au cycle des novilladas de Malaga, où tu as réalisé une bonne faena et pendant lequel tu as laissé une très bonne impression mais tu as eu la défaillance à l'épée qui te suit depuis quelques temps, ce qui t'a fait perdre une grosse oreille. Une semaine s'est écoulé, peux-tu nous dire ce que tu penses de cette course, ton analyse après cela ?

SP : Il en fut ainsi, ce fut une après midi très agréable, j'ai pris énormément de plaisir ce jour la, d'ailleurs depuis le matin même. J'ai été très a l'aise avec un novillo très compliqué face auquel j'ai pu me sentir a l'aise et j'aurai pu y couper une oreille très importante si je n'avais pas échoué a l'épée.

MT : Tu es annoncé au certamen de "Serranía de Ronda", comment t'es tu préparé pour ce RDV? et comment te sens-tu à la veille de ce contrat ?

SP : Et bien je vais affronter ce Rdv dans un bon moment, avec beaucoup d'envie et lors d'une après midi ou il y aura une grande rivalité car je partage le cartel avec des compagnons de l'école taurine et bien entendu la rivalité va être très importante.

MT : En général, comment analyses-tu ta temporada au jour d'aujourd'hui et comment vois-tu la fin de la temporada?

SP : Je pense qu'il faut protéger plus le toreo, et ne pas interdire aux enfants l'accès aux corridas car au final ce sont eux le futur de la fiesta.

MT : Quels sont les toreros qui t'inspirent ?

SP : Les toreros qui me plaisent personnellement son le maestro Julián Lopez "El Juli" y Jose Maria Manzanares.

MT : Quels sont tes prochains contrats ?

SP : Mes prochaines courses sont le samedi 24 août a Cortes de la Frontera (Malaga); le 31 août a Villaluenga del Rosario (Cadiz) et le 15 septembre a Osuna (Séville).

MT : Merci beaucoup Sergio de nous avoir accordé ces quelques minutes pour répondre à nos questions. Nous te souhaitons mucha suerte pour la fin de ta temporada. Un abrazo.

SP : Merci a vous de promouvoir le toreo en France. Un abrazo

Propos reccueilli par Anaïs Cazenave
 Photos de Michael Cressenty et Laure Crespy