
Mundillo Taurino : Bonjour Clément. Riche en contrats, ta saison taurine touche à sa fin et l'heure en est désormais aux clonclusions. Quel bilan en retires-tu ?
Clemente : Je pense pouvoir dire que la temporada s’est plutôt bien déroulée : il y a eu des choses positives, notamment la découverte de l’Espagne où j’ai pu toréer plusieurs fois en tant que novillero sans picadors.
MT : Tu as terminé 10ème - et 1er français devant Louis Husson - du concours "El camino hacia el torero", qui permet à de jeunes novilleros de se qualifier en fonction de leur prestation au fil des novilladas. En ayant été désigné vainqueur à plusieurs reprises, tu t'es ainsi gagné le droit de participer à diverses courses. Que t'as spécifiquement apporté ce concours ?
Clemente : C'est un concours très bien organisé, grâce auquel j'ai pu découvrir en Espagne un public nouveau et une ambiance différente de celle de la France. Ce concours permet également de faire une très bonne promotion des novilleros sans picadors. Se savoir programmé à la novillada suivante, si l’on triomphe, est quelque chose de très stimulant et ça a été pour moi une grande source de "gana".


MT : Y a-il une personne particulière qui t'aide à diriger ta carrière ?
Clemente : Je suis avec Fermin Gonzalez.
MT : Tiens-tu compte également des retours que les aficionados te font concernant tes prestations ?
Clemente : Je reste toujours ouvert à la critique, qu'elle soit positive ou négative et j’échange volontiers avec les aficionados car je considère que leurs conseils me permettent d'avancer.
MT : Quels sont tes prochains contrats ?
Clemente : Confirmées : une novillada sans picador importante et la novillada piquée de mes débuts.
MT : As-tu des contacts en Espagne qui te permettront d'aller tienter et t'entrainer ?
Clemente : Certaines de mes connaissances en Espagne se chargent de ces contacts, et je concrétiserai leurs arrangements lors de mon prochain voyage.
MT : Etre français dans le milieu de la tauromachie n’est pas toujours facile non ?
Clemente : Ce qui est difficile n’est pas d'être français ! C’est savoir être "bon" et réussir à se démarquer.
MT : De quelle manière est d'ailleurs née ta passion pour ce milieu ?
Clemente : Cette passion m'a été transmise par mon père, qui lorsque j'étais très jeune m'emenait déjà aux arènes. J'y ai vu évoluer des novilleros français qui aujourd'hui sont matadors de toros, notamment Julien Lescarret et j'ai bien évidemment eu envie de pouvoir faire la même chose.

MT : Que peut-on te souhaiter pour cette nouvelle temporada ?
Clemente : Plusieurs paseos accompagnés de succès. En vérité, franchir un autre palier.
MT : Merci beaucoup y mucha suerte.
Clemente : Merci à toi Anaïs, au site et continuons d'être passionnés. Abrazos.
Propos recueillis par Anaïs Cazenave.
Photos de Anaïs Cazenave, Michel Campistrau, Philippe Wargnier et Romain Tastet