Aire sur l'Adour : Toros de Prieto de la Cal, de jeux inégaux, pour
Marc Serrano : vuelta et silence
Javier Castaño : ovation et ovation
Manuel Escribano : silence et silence
Le Français Marc Serrano débuta bien la corrida devant le premier Prieto de la Cal, un toro sans grande force. Mais le torero Nimois s'est appliqué sur la corne droite et dessina de beaux derechazos avant de recevoir deux petits avertissements en passant sur le piton gauche. Il termina son combat par une estocade entière du premier essai, mais son adversaire tardant à tomber le priva sans doute d'un trophée.
Face a son second, Serrano, eu aucunes options a cause d'un Prieto manso, ne se pretant pas au jeu. Il dut se se rendre a l'évidence et abréger le combat.
Les talents de gladiateur de Javier Castaño ont été mis à l'épreuve encore aujourd'hui devant le second Prieto de la Cal, un toro impossible à canaliser. Mais le torero espagnol ne jetta pas l'éponge et alla au combat en tirant le maximum de ce toro malgré quelques "pauses" entre les passes, faute du toro ne suivant pas la muleta. Il termina sa faena par une épée légèrement sur le côté et reçoit quand même une ovation par le public présent sur les étagères.
Le cinquième de la tarde s'écroula dès sa sortie du toril, et le puntillero de la cuadrilla eut beaucoup de mal pour achever l'animal au sol. Le toro a donc été tué au pistolet en plein ruedo.
Le cinquème bis, un toro noble, fut le meilleur de la tarde, allant bien au cheval avec un tercio de varas mené de main de maitre par Placido Sandoval précedent les grands banderilleros Adalid et Sanchez. Castaño entama correctement sa faena de muleta allant a mas avant d'échouer avec les aciers et perdre les trophées gagnés tout au long de la faena. Ovation de consolation pour Castaño.
Escribano herita du plus mauvais lot de la tarde, le troisième sans jeu, ou l'espagnol brilla comme a son habitude avec les palos avant une faena raccourcie due a la faiblesse du combattant a quatre pattes.
Devant le dernier de l'après midi, Escribano rebrilla avec les banderilles. Devant un toro presque immobile, Manuel écouta un silence après une faena absente devant un toro quasi immobile.
